Publié dans Sport

CHAN 2022 - Telma offre une prime spéciale de 136 millions d’ariary aux Barea

Publié le lundi, 06 février 2023

L’opérateur en téléphonie, internet et mobile banking -Telma - mais également premier partenaire du football malagasy, a récompensé chaque membre de l’équipe et staff technique des Barea. Après avoir décroché une troisième  place historique au championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux, les Barea de Madagascar ont été reçus par le PDG de Telma Madagascar, Patrick Pizal, au campus Telma Andraharo hier. La cérémonie a été honorée par la présence de Malek Djaoud, l’ambassadeur d’Algérie à Madagascar.

Chaque membre de l’équipe et staff a reçu comme prime, à partir des 136 millions d’ariary, 4 millions d’ariary via une carte Visa Mvola, avec laquelle les bénéficiaires peuvent faire des achats partout dans le monde entier. Ils bénéficieront aussi d’un an d’abonnement grâce aux smartphones 4G qu’ils ont respectivement reçu comme cadeau de l’opérateur. «  Pour nous, vous avez presque gagné le titre. Je regrette que vous ayez perdu 1 but à zéro en demi-finale contre l’équipe championne. La seule fois que vous avez été mené, vous étiez restés en non loin de la victoire. Dans une équipe il n’y a pas de secret, ces jeunes étaient en regroupement même en période de fin d’année. Vous nous aviez fait réellement vibrer et impressionner par la qualité de jeux. Vous avez montré l’exemple aux jeunes et  à tout un peuple que quand on a l’envie et la motivation, on peut arriver au sommet. Misaotra Barea », a clamé Patrick Pizal durant son allocution. 

Durant sa prise de parole, le vice-président de la FMF, Alfred Andriamanampisoa, a dit qu’il croit en cette équipe et n'a pas manqué l’occasion de remercier le peuple algérien pour son soutien aux Barea.

« Pour notre première participation à cette 7ème édition, nous sommes parvenus sur le podium et la prochaine fois, je crois à notre victoire. Merci à notre partenaire. C'est le résultat d'un dur labeur mené par la Fédération. Nous tenons à remercier le peuple algérien pour son soutien à l’équipe malagasy », a-t-il dit.

Quant à l’entraîneur national, il n’a pas manqué de remercier le partenaire pour toutes ses contributions à la préparation des Barea depuis le début. 

« La motivation fait partie des résultats. Comme toutes les grandes équipes,  il faut bien motiver les joueurs pour qu’ils puissent réaliser des bonnes choses sur le terrain. Nous nous excusons pour la déception lors de la demi-finale. Mais cela fait partie de l’expérience du football mais on s’est vite rattrapé », dixit coach Rôrô.

« J’ai eu la grande chance de recevoir ces jeunes au consulat avant leur départ pour l’Algérie. Très chaleureuses félicitations à toute l’équipe. J’avais déjà le pressentiment que cette équipe aller faire quelque chose. 37 000 Algériens ont supporté Madagascar à moins 6 degrés la nuit avec toute la famille c’est quand même un événement. On se partageait quand même la joie et on va faire quelque chose ensemble. Vous avez fait honneur à votre pays et vous allez faire grand-chose à l’avenir », annonce l’ambassadeur de l’Algérie durant la cérémonie. 

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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